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jeudi 4 juin 2020

PRATIQUES DU CONG-FOU POUR LA SANTÉ QUI EST UNE GYMNASTIQUE MÉDICALE.

Il est possible que Ling ait eu connaissance de la notice du P. Amiot sur la doctrine et les pratiques des Tao-Cheu, ou que d'autres écrits chinois lui aient été communiqués d'une façon quelconque (N. Dally) : nous savons que toute découverte se rattache à d'autres et, dans le cas présent, nous admettrons volontiers que la méthode suédoise n'est pas sortie toute armée du cerveau de son inventeur.

Le rôle du critique et de l'historien est précisément de noter les faits et les idées qui forment la chaîne ininterrompue de l'humanité pensante et agissante, et de donner avec impartialité la place qui revient à chacun dans le grand œuvre du progrès.

La doctrine des Tao-Cheu, corporation de bonzes guérisseurs qui florissait vers l'an 2600 avant notre ère, repose sur l'emploi d'attitudes et de mouvements ainsi que de diffé¬rentes sortes de respirations, en vue d'amener la guérison.

 L'ensemble de ces pratiques constitue le KOUNG-FOU qui n'est donc rien moins qu'un système complet de gymnastique médicale. Un missionnaire de la fin du XVIIIe siècle, le
P. Amiot, en a laissé une description détaillée et savante, accompagnée de Figures maintes fois reproduites depuis N. Dally2. Le travail du P. Amiot passa naturellement presque inaperçu . nous en résumons les parties essentielles :


Le Koung-Fou consiste en deux choses : dans la posture du corps et dans la manière de respirer.



Les postures sont : debout, assis et couché.


Chaque posture comprend une grande variété dans l'attitude des membres et du tronc. « Les différentes manières de roidir, de plier, d'élever et d'abaisser, de courber et d'étendre, d'éloigner et de rapprocher les bras et les jambes, forment seules des attitudes prodigieusement variées. La tête, les yeux et la langue ont aussi leurs mouvements et leurs positions. »

La respiration se fait de trois manières différentes : par la bouche, par le nez, ou l'inspiration par le nez, l'expiration par la bouche et réciproquement. L'un et l'autre des deux temps, ou les deux sont tantôt lents et faibles, filés, tantôt pleins ou amples, tantôt enfin éteints ou insensibles.

 La forme donnée à l'ouverture buccale, le rythme, le nombre et la mesure des mouvements respiratoires permettent en outre de leur donner les formes les plus variées, dont chacune a sa destination.
Les adeptes du Cong-Fou le pratiquaient de préférence le matin, parce qu' « après le sommeil de la nuit, le sang est plus reposé, les humeurs plus tranquilles, et les organes plus souples.


Il ne manque à cette méthode ni le nombre ni la précision des mouvements (extension, flexion, élévation, abaissement, contraction, relâchement, abduction, adduction) exécutés dans les positions fondamentales.

 Là langue même joue dans cette gymnastique un rôle qui peut paraître à première vue bizarre, mais qui a évidemment pour but de l'exercer aux mouvements si complexes de l'élocution, de la mastication, et aussi d'exciter la sécrétion salivaire.

Cette gymnastique linguale, à laquelle participent le pharynx, le larynx, le plan¬cher de la bouche, le voile« et les piliers du palais avec les amygdales, les joues, toutes les glandes de la bouche, les trompes d'Eustache et par elles l'oreille moyenne, constitue aussi un véritable massage direct ou réflexe de la cavité bucco-naso-pharyngienne, bien supérieur à nos pauvres gargarismes et au brossage des dents tels que la plupart des gens le pratiquent.

Les Mémoires sur les Chinois sont accompagnés de Figures qui donnent une idée assez nette de certaines positions du Cong-Fou (FIGURE 1 à 20).

Elles ne sont malheureusement pas en nombre suffisant pour permettre de reconstituer la méthode en entier. Celles que nous possédons grâce au P. Amiot représentent la plupart (17 sur 20) un sujet assis. Des indications déterminées en précisent l’emploi..

 Dans chacune de ces postures, le grand point est de respirer d'une manière particulière un certain nombre de fois, et de proportionner la longueur du Cong-Fou à la maladie. Le mémoire que nous avons sous les yeux en dit quelque chose,



FIGURE 1 
 Pour dégager la poitrine, tempérer l’ardeur du sang, délasser.

FIGURE 2 

Contre l’asthme, les douleurs de reins et d’entrailles . il ne faut pas tourner la tête.

FIGURE 3  Contre les songes et illusions nocturnes et leurs suites.

FIGURE 4  Contre les embarras d’estomac et obstruction, la jaunisse.

FIGURE 5  Contre les maux de cœur, la maigreur d’épuisement. la soif accompagnée de chaleur dans le corps.

FIGURE 6  Contre la plénitude et embarras dans les entrailles, avec faiblesse.

FIGURE 7 et 8  Pour entretenir la santé.

FIGURE 9 Contre les vertiges  et éblouissements.

FIGURE 10 Contre les pesanteurs de tête, assoupissements.

FIGURE 11 Contre les douleurs dans les genoux, les embarras dans les reins, les enflures de faiblesse.

FIGURE 12 Contre la paralysie de quelques membres, la respiration courte et précipitée, les douleurs du bas-ventre avec tension.

FIGURE 13  Contre les maux de cœur avec faiblesse, douleur et langueur.
et langueur.

FIGURE 14 Contre les sueurs froides, la bouche amère, les difficultés de marcher, etc.

FIGURE 15  Contre la gravelle et les sables dans les reins . on en débite bien des effets et des cures.

FIGURE 16 Contre la chaleur continuelle de la paume de la main et de la plante des pieds.

FIGURE 17  Contre les embarras de poitrine et de suffocation.

FIGURE 18 Pour entretenir la santé.

FIGURE 19  Contre la pierre et les coliques néphrétiques.

FIGURE 20  Contre les mouvement des intestins et les inquiétudes dans tout le corps.



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